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« Un zeste de folie, une pincée de sérieux, en toute simplicité »

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    Interview Laëtitia Dorio

    Interview Laëtitia Dorio, portrait de la fondatrice et dirigeante de Laëti-event

    Pour cet interview de Laëtitia Dorio, le juin 2021, je la rencontre dans son home sweet home, un lieu baigné de lumière et de bonnes ondes. Elle y a installé ses bureaux, où elle accueille trois apprenties en communication événementielle et digitale. Professionnalisme, sincérité, bonne humeur et éclats de rire ponctuent cet entretien passionnant. Laëtitia dirait « un zest de folie, une pincée de sérieux, en toute simplicité ». Et personne ne la contredirait. Lorsqu’elle est présente à un événement professionnel, vous ne pouvez pas la rater. Son sourire radieux, ses tenues colorées, son rire si caractéristique et si communicatif. Sans oublier son grand professionnalisme et sa capacité à tisser du lien. Une tornade à laquelle personne ne résiste ! Son prénom signifie la joie, et elle le porte à merveille.

    Laëtitia vit aujourd’hui à Orvault, où elle s’est installée il y a quelques années. Pourtant elle vient d’une toute autre région puisqu’elle est née à Versailles au début des années 70. Il est aisé d’imaginer l’enfant qu’elle était, joyeuse, pipelette, un vrai moulin à paroles. Mais pas seulement : « J’étais surnommée la femme aux bijoux. J’ai toujours adoré les bijoux.. Mon plaisir c’était de recevoir une petite pièce de monnaie pour me rendre dans les tirettes des grandes surfaces. Et hop un œuf tombait avec un collier en plastique ! (rires). Mon entourage me surnommait aussi la mère aux fromages. Je me régalais avec les fromages ! ».

    Quand je lui demande si elle avait un métier de rêve, elle me dit qu’elle fut très embêtée lorsqu’elle dut choisir une orientation professionnelle. Elle n’a jamais eu de métier en tête, même s’il n’y a pas très longtemps un ami marocain lui a remémoré qu’en classe de 6ème elle voulait être gardienne de moutons !

    Parfum, rouge à lèvres et amour de la vente

    Comme Laëtitia n’a absolument aucune idée du métier qu’elle souhaite exercer plus tard, elle suit les recommandations de son père, qui lui suggère de réaliser son stage de 3ème en parfumerie, en région parisienne. La jeune fille « girly » qu’elle a toujours été est séduite par les parfums, le maquillage. De plus ses collègues sont adorables. Elle est donc ravie de son expérience. Elle écoute une nouvelle fois les conseils de son entourage, cette fois-ci une amie, pour le choix de son métier : « Esthéticienne, je ne savais même pas ce que cela voulait dire. Quand mon amie m’a cité le maquillage, j’ai dit « Ah oui ! ». J’ai donc choisi l’esthétique par défaut. Lorsqu’on est jeune, on voit uniquement le côté « girly » alors qu’en réalité les esthéticiennes effectuent souvent des prestations beaucoup moins glamours. Des épilations par exemple ! » (rires)

    Son CAP d’esthétique en poche, elle travaille en tant qu’esthéticienne conseil en pharmacie et au sein d’instituts de beauté pour le compte d’une marque de cosmétique. Elle voyage ainsi beaucoup en France, et travaille aussi dans des instituts. Au cours de son parcours, Laëtitia est licenciée trois fois pour raison économique. « Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je me suis rapprochée de la campagne et je me suis lancée dans la vente directe à domicile pour la marque de cosmétique Avon. J’aimais la vente, cela se passait bien, et cela me permettait de dégager du temps pour élever mon enfant ». Elle rejoint ainsi 7 autres sociétés de vente à domicile, pendant plusieurs années, dans les domaines de la décoration d’intérieur, de la lingerie, des produits d’entretien et du cosmétique. « Je ne peux vendre un produit que lorsque j’y crois. Comme j’y crois, je dégage une énergie et les gens me suivent. J’animais des comités de mamans la semaine et parfois le samedi. Il y a toujours eu une bonne ambiance. Elles me faisaient confiance. Ma réputation s’est faite naturellement. Et comme j’appartenais à plusieurs entités, j’alternais les rendez-vous dans des domaines différents. »

    Elle donne ensuite naissance à son second enfant et prend un congé parental. Elle suit son mari dans les Pays de la Loire. Après 7 années d’indépendance, travailler en institut ne lui convient plus. Elle ne sait pas vers quel métier s’orienter. Elle décide de se mettre à son compte en créant son propre institut de beauté. Licenciée économique après son congé parental, elle bénéficie d’un accompagnement de 6 mois. Elle monte un dossier qui est accepté. Elle apprend les nouvelles normes, essentielles à connaître pour se lancer. Puis un jour elle s’adresse à sa formatrice en la regardant droit dans les yeux : « Je ne veux pas être à mon compte. Gérer les fournisseurs le lundi, l’administratif… je ne veux pas de ça ». Sa formatrice pousse un soupir de soulagement : « Ah enfin ! ». Laëtitia rétorque : « Je vais faire quoi alors ? ». Elle lui répond : « Commerciale en esthétique ». Laëtitia est convaincue : « Oh oui ! » (rires).

    Laëtitia m’explique comment les choses s’accélèrent : « Nous avons remanié mon dossier. Je devais absolument effectuer 4 mois de stage en entreprise. Commerciale en esthétique ! Je ne m’y étais jamais intéressée. Nous commençons à lister les grossistes en esthétique à Vannes, Angers, Nantes… ». Elle finit par passer un entretien au Bignon. Le responsable a de l’expérience mais sa structure est toute récente. Il est embêté, il veut bien la « dépanner » pour 2 mois mais pas plus. Et pourtant… cinq minutes après la fin de l’entretien, il rappelle Laëtitia :

    « Finalement on a bien réfléchi, on vous prend ! ». Le jour de son arrivée dans l’entreprise, Laëtitia interroge la femme de son patron, Valérie, pour comprendre ce qui les a décidé aussi rapidement. Valérie lui explique : « Quand tu es partie, Olivier m’a dit : elle, je préfère l’avoir avec moi que contre moi ! » (rires) Laëtitia l’avoue : « Ça c’était chouette ! ».

    Après son stage, elle souhaite rester dans l’entreprise familiale car elle s’y sent vraiment bien. Le couple a besoin d’elle et décide de l’embaucher. Laëtitia reste pas moins de 9 ans chez eux, avant d’être à nouveau licenciée pour raison économique. « A chaque fois fois que j’ai été licenciée, c’était à un moment de ma vie où j’en avais marre d’être là où j’étais ! En revanche, tu ne quittes pas un CDI comme cela… Je remercie donc mes employeurs de m’avoir licenciée ! » (rires).

    De conseillère en image à entrepreneure

    Une semaine après son licenciement économique, Laëtitia s’interroge de nouveau : « Qu’est-ce je pourrais faire, que je ne connais pas encore, et qui pourrait me plaire ? ». La réponse lui vient un dimanche, assise sur son canapé, sans crier gare : conseillère en image !

    Elle est accompagnée dans son nouveau projet par Retravailler dans l’Ouest. Le fait d’être une femme, créatrice d’entreprise, licenciée économique, lui permet de bénéficier d’aides de la région, financières et d’accompagnement. «Mon expert comptable, un vieux monsieur, était à fond derrière moi. Un jour il m’appelle alors que je suis en rendez-vous avec ma conseillère, avec sa voix qui porte : « Je crois à fond dans le projet de Madame Dorio, elle va réussir !». Laëtitia se met à douter. Elle a tellement d’entrain qu’elle emmène tout le monde avec elle, et c’est justement ce qui la trouble : « Si ça se trouve je vous mène tous en bateau… ». Sa conseillère dissipe ses doutes « Au contraire ! Continuez avec votre énergie, c’est elle qui vous porte et qui va faire que vous allez réussir. Oubliez vos doutes !».

    Alors Laëtitia fonce sans s’en rendre compte. Toutes les portes s’ouvrent, plus ou moins rapidement, plus ou moins grandes. Elle passe son diplôme de conseillère en image. Il y a seulement deux écoles diplômantes en France. Elle revient sur la période ardue de sa formation : « Cela a été compliqué, j’avais 1h30 de route le matin, 1h30 de route le soir. La journée était très dense, avec énormément de prise de notes, et quand je rentrais le soir, les lessives, les repas, les devoirs m’attendaient, comme toutes les mères de famille. Je remettais donc mes notes au propre le week-end. ». Elle passe ensuite sa VAE pour obtenir son BTS NRC – Négociation Relation Client. Cela est très chronophage. Il y a beaucoup de notions à intégrer et Laëtitia n’a jamais été très scolaire, mais elle s’accroche. Ensuite elle passe plusieurs modules avec le Cafoc de Nantes pour obtenir son diplôme d’Ingénierie de formation et devenir formatrice de formateurs. Elle obtient donc ses trois diplômes, un exemple de courage et de détermination. Puis elle complète même son cursus par des stages « 2 mois pour entreprendre » de la BGE.

    Laëtitia ne chôme pas ! Elle met à profit ses deux ans de « chômage » de 2013 à 2015 pour réaliser son site internet, sa carte de visite, ses flyers et ses affiches. Elle suit des conférences, rassemble des tas d’articles. Cela lui permet de créer et d’alimenter son blog où elle poste un article par semaine pendant un an et demi. Et tout ce qu’elle ne sait pas faire, elle le confie aux corps de métier appropriés, webmaster ou encore agence de communication.

    Les idées, les concepts, son identité, elle les revendique. Tout vient d’elle. C’est ainsi qu’elle crée Laëtistyle le 1er octobre 2015. Elle devient une femme de réseaux : « J’ai intégré pas mal de réseaux professionnels puisque je ne connaissais ni la région, ni les gens, ni les corps de métier. Cela m’a permis de rencontrer plein de monde, d’assister à de nombreux ateliers et conférences. ».

    Sans l’avoir prémédité, Laëtitia devient cheffe d’entreprise : « En mars 2016, j’ai réalisé que j’avais créé ma boîte ! Et là je suis tombée des nues, car ce n’était vraiment pas quelque chose que je voulais à la base. Pour moi c’était plus confortable de rester salariée.. ». Elle prend du recul, s’interroge : « Ah ah ! Et maintenant qu’est-ce que je fais ? J’y suis, j’y reste ! ».

    Elle se retrouve la tête dans le guidon, comme la majorité des entrepreneur.e.s. Elle est de plus en plus fatiguée, énervée.. Son entourage l’alerte « Il serait bien que tu lèves le pied ! ». Elle rétorque : « Eh bien tu veux faire mon boulot à ma place ? ». Elle prend conscience de cette agressivité qui s’empare d’elle.. Alors elle écoute une femme entrepreneure qu’elle a elle-même aidée et qui accompagne les chef.fe.s d’entreprise : « Tu sais ce que je fais pour ma boîte ? C’est simple je prends du temps pour moi, je prends l’air, puis quand je reviens, pouah, ça booste ! » Grâce à elle, Laëtitia évite le burn-out. En effet, elle prend du temps pour elle le week-end, sans culpabiliser. Et se lance ensuite dans le montage du dossier Datadock, un vrai parcours du combattant : « Quand le dossier a été constitué et que j’ai été reconnue qualitative, j’ai dit ok, je suis diplômée, je suis datadockée, mais si personne ne sait qui je suis, ce que je fais, personne ne viendra frapper à ma porte. » Elle décide donc de mettre en place des événements pour les professionnels, ici à Nantes, dans des endroits atypiques, deux fois par an, avec des thématiques toujours différentes. Puis y intègre du Laëtistyle pour que l’on puisse encore mieux la connaître.

    Un zeste de folie, une pincée de sérieux, en toute simplicité

     

    Cette maxime incarne à merveille Laëtitia. C’est à dire qu’elle se l’approprie, et passe rapidement à l’organisation de quatre événements par an, toujours différents. Elle est galvanisée par de nombreuses critiques enthousiastes « C’est super ce que tu fais, l’ambiance est toujours géniale, tu devrais doubler le nombre d’événements ! » Elle se met à organiser des événements tous les mois. Sur sa carte de visite, elle communique sur Laëtistyle. Elle est donc identifiée comme conseillère en image et formatrice en communication non verbale, alors qu’elle est devenue une experte en événementiel. Elle demande donc à son webmaster de créer un onglet pour les événements sur son site internet, et à son agence de communication de créer sa carte de visite Laëtievent. Son webmaster refuse un simple onglet et lui crée un site internet à part entière pour les événements, car il sait que Laëtitia ne va pas en rester là. C’est ainsi que la marque Laëtievent voit le jour le 1er octobre 2018. Au départ, Laëtitia refuse d’être considérée comme une agence événementielle : « J’avais le syndrome de l’imposteur. Je n’ai pas suivi de cursus de formation spécifique, je n’ai pas de diplôme en événementiel. Sauf que tout au long de ma vie professionnelle j’ai créé des tas d’événements. La création j’adore ça ! » Ce fut donc très simple pour elle de créer et de mettre en place Laëtievent, mais plus compliqué d’accepter son nouveau statut d’experte en événementiel. Elle se l’est heureusement très bien approprié ensuite.

    Ces événements lui ont valu d’être surnommée « femme de réseaux ». Laëtitia devient adhérente au club MICE (Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions) dans l’événementiel, à Femmes de Bretagne (pour les entrepreneures), à Tempro (services à la personne), à l’association Plein Centre pour les commerçants de l’hypercentre (où elle fait de l’accompagnement lingerie, optique, coiffeur, etc..) et à la CPME. Elle y trouve à chaque fois sa place, même si ces clubs sont complètement différents. Elle se forme à la prise de parole en public, à la rédaction de pitchs percutants : « Mon pitch actuel et celui que je faisais à l’époque n’ont plus rien à voir. A l’aise dans tout cela, je me suis retrouvée à donner des conseils à des entrepreneur.e.s. Je me suis rendue compte que mon œil était devenu expert. »

     

    Le Maroc : des rencontres, du plaisir, de l’inspiration

     

    Dans la vie personnelle, Laëtitia est une globe-trotteuse. Elle adore les voyages longue distance, elle se nourrit de cela. C’est un moment où elle se libère, où elle passe de merveilleux moments. Avec une de ses amies voyageuses, elle décide en décembre 2018 de passer le nouvel an au Maroc. Laëtitia raconte son expérience : « Le Maroc est un pays que je ne connaissais pas. Nous y sommes restées une dizaine de jours. Suite à ce voyage, une relation intime, amoureuse, a vu le jour avec un marocain. Cela m’a donné envie d’être encore plus présente au Maroc. L’idée m’est venue de créer des séminaires en développement personnel, en faisant intervenir des corps de métier différents, ou bien en intervenant moi-même. »

    Ses premiers séjours au Maroc, en septembre et en novembre 2019 (sur sa chaîne YouTube) ont très bien fonctionné. C’était sans compter sur la Covid, qui est arrivée au moment-même où son 3ème séminaire était vendu. Arrêt sur images, comme tout le monde. En revanche, Laëtitia a la chance d’être au Maroc à ce moment-là. Elle passe de nombreuses semaines en compagnie des marocains, elle partage leur quotidien. C’est la rencontre avec d’incroyables énergies. Ses amis marocains ont à cœur de lui faire découvrir leur famille, leurs villages, des lieux à chaque fois atypiques, bien loin de ce que proposent les agences de voyages. Laëtitia exprime ce qu’elle ressent, ce qu’elle a envie de partager avec les gens qu’elle aime : « J’ai rencontré des pépites de gens et des pépites de lieux où j’avais tellement envie que mes amis, mon entourage soient avec moi, à profiter de tout ce que je vivais de merveilleux… ». De cette envie de partage, de rencontres en rencontres, à chaque fois une nouvelle idée de séjour émergeait : « Quand j’ai rencontré une jeune entrepreneure Berbère, j’ai eu l’idée de proposer un séjour exclusivement féminin. Quand j’ai eu la chance de me retrouver seule en bivouac dans le désert, j’ai eu envie de proposer aux gens de vivre cette immersion authentique qui n’a rien à voir avec ce que proposent les agences classiques ».

    Des séjours vrais, comme vous n’en verrez nulle part ailleurs

    La carte de visite de Laëtitia, avec le désormais célèbre « Un zest de folie, une pincée de sérieux, en toute simplicité », est l’emblème de sa différence. Elle illustre parfaitement l’esprit si particulier dans lequel elle conçoit ses événements et ses séjours. Laëtitia s’y implique corps et âme. Puisqu’elle les crée de A à Z, elle est présente sur place avec ses clients. Elle doit en effet parer à toute éventualité, tout grain de sable. Et elle doit aussi rester en contact avec ses intervenants. Alors, pour éviter toute lassitude, elle propose plein de thématiques différentes, une fois par an. Chaque thématique est offerte à un moment donné. Si un client est intéressé par une thématique et qu’il n’est pas disponible aux dates prévues, il sait que l’année suivante elle sera de nouveau proposée.

    Laëtitia est radieuse, un grand sourire illumine son visage : « Aujourd’hui ce sont ces séjours-là qui m’animent. J’ai passé des semaines à Marrakech dans la médina. Étant la seule étrangère, les commerçants ont eu beaucoup de bienveillance à mon égard. Au fil des conversations, le dialecte darija est venu à moi. J’ai pris plaisir à retenir les mots, à compter, à énoncer les jours de la semaine, à nommer les fruits et légumes. Je me suis exercée à l’accent. Je l’ai fait dans l’amusement, sans la contrainte, comme d’apprendre à faire des tajines. J’ai appris leurs codes, qui ne sont pas différents mais à l’opposé des nôtres. Trois semaines de vacances ne suffisent pas à expérimenter cela. C’est vraiment en vivant un quotidien. Aujourd’hui, quand je me déplace au Maroc, dans le désert, à la campagne, en montagne, auprès des nomades ou autres, dès que j’échange quelques mots en darija, je vois tout de suite les sourires aux lèvres… Oh tu parles darija ! Et moi de répondre : Oh chouilla chouilla ! C’est ainsi que d’autres choses se mettent en place, naturellement. Mon effort pour parler leur langue les touche beaucoup. »

    Laëtitia a donc conçu une palette de séjours immersifs, pour vivre des expériences uniques, en mêlant travail et plaisir. Elle en parle avec passion et professionnalisme :

    Tu es une agence événementielle, un client te commande un séjour au Maroc, tel un team building ?

    Je peux intervenir en sous-traitance et nous allons co-construire une proposition de séjour unique qui marquera les esprits et les cœurs.

    Je suis la créatrice d’un séjour de A à Z comme l’immersion dans le désert :

    Je vais proposer à qui en a envie, particulier ou professionnel, de profiter, de savourer le Carpe Diem, dans l’authentique et l’atypique.

    Tu es un.e entrepreneur.e qui souhaite proposer ses compétences à ta clientèle dans un lieu dépaysant, dans un pays différent ?

    Je vais créer un mélange original, l’alliance du travail et du plaisir. Tu apporteras tes compétences professionnelles, et je gérerai le transport, les logements, les repas, toute la logistique, pour construire un séjour unique.

    Je peux être à la fois la créatrice du séjour et l’intervenante sur la communication non verbale.

    Voici les différentes thématiques sur lesquelles je peux accompagner les participants d’un séjour : comprendre l’impact de la couleur sur l’image de soi, connaître les coupes de vêtement pour mettre en avant ses atouts, découvrir le style vestimentaire lié à sa personnalité, développer son potentiel et renforcer sa confiance en soi, que ce soit pour parler en public, prospecter, s’adresser à ses clients ou à ses réseaux.

    Tu es un/une jeune entrepreneur.e qui souhaite parfaire sa connaissance des réseaux sociaux comme Linkedin ?

    Je peux t’accompagner en créant un séjour « Booste ta boîte ». J’utilise ces réseaux depuis très longtemps et je peux t’aider à construire un pitch percutant, allié à la prise de parole en public et la communication non verbale. Ce type de séjour au Maroc fait qu’il y a un lâcher prise total. On est complètement ailleurs, et notre capacité d’absorption est bien plus importante.. Allier travail et plaisir c’est ce que j’apprécie énormément, et que je souhaite partager avec mes clients.

    Tu représentes une entreprise ?

    Je peux te proposer un séminaire à la carte. On voit ensemble ce que je peux créer en fonction de tes envies et besoins.

     

    Vous l’avez compris, Laëtitia est créatrice de séjours partout au Maroc. Elle a créé son réseau unique de partenaires là-bas. Ses clients sont des entreprises de toute taille et de tout secteur, mais aussi des particuliers.

    Fonceuse, déterminée, exigeante, et terriblement attachante

    J’ai envie d’en savoir un peu plus sur Laëtitia. Alors je commence à lui poser des questions où elle doit se dévoiler un peu plus. Je ne suis pas déçue. Je reconnais la passionnée avec qui je m’entretiens depuis de longues minutes.

    J’apprends que la Covid et la situation sanitaire des derniers mois ont eu un impact positif sur l’activité de Laëtitia, au risque de froisser quelques personnes. Elle l’a obligée à tout stopper, à vivre l’instant présent, à prendre du recul, à partager, à prendre le temps. Tout s’est posé tranquillement. Elle conseillerait d’ailleurs à tout créateur d’entreprise de croire en lui, en son projet, d’être passionné, et aussi patient. Tout arrive à qui sait attendre.

    Être indépendante, c’est aussi faire face à des difficultés. Son activité est positionnée sur un secteur niche. Sa situation est atypique. Elle n’a pas vraiment la possibilité de comparer avec un collègue, un concurrent. Cela peut être une difficulté parce qu’elle a parfois l’impression d’y aller à tâtons. C’est plein de remises en question, mais c’est la beauté de l’exercice : « Si je n’avais pas fait d’erreurs, je n’en serais pas là aujourd’hui. En fait, j’ai envie de ne rien changer. »

    Laëtitia s’est donnée une mission en tant que professionnelle : « Je veux permettre aux gens de pouvoir se nourrir de tous ces moments privilégiés, de profiter… Combien de fois j’ai pu dire « profite de l’instant présent, on n’a qu’une vie ! ».. Je crois que je l’ai dit des centaines de fois, sans jamais réellement le comprendre… Et puis j’ai eu la chance de vraiment le vivre, et je sais maintenant comme c’est bon. C’est cela que j’ai envie de dire : savourez le Carpe Diem !

    La chance que j’ai c’est de pouvoir offrir du bonheur, de la joie, du lâcher prise… Je vais donner tout ce que je peux. « Donne et tu recevras ». Je vais recevoir autant que je vais donner. »

    Enfin j’ai souhaité que Laëtitia me parle de qui elle est vraiment. Encore une fois j’ai été récompensée. Elle m’a parlé sans filtre, avec sincérité : « Je suis une fonceuse, j’y vais, mais je sécurise toujours. J’ai beaucoup de manque de confiance en moi. C’est mon tempérament qui permet que ça ne transpire pas, et qui renforce ma volonté. Je crois qu’il ne se passe pas une journée sans que je ris ou je souris. La joie fait partie de ma vie. Je suis aussi exigeante. Je donne facilement ma confiance. En revanche quand on la perd on ne la récupère plus jamais » (rires).

    Et quand je lui demande ce que diraient ses amis à son sujet, elle continue avec franchise : « Mes amis – ceux qui adorent Laëtitia (rires) – n’ont pas peur pour elle car ils savent qu’il y a toujours Dorio avec elle, et que l’un ne va pas sans l’autre. Ils me disent toujours : c’est parce qu’on te connaît et qu’on t’aime qu’on accepte tes défauts. Ils me disent aussi : dès fois t’es dure ! Et ça c’est général. »

    30 nuances de Laëtitia

    Comme à chaque fin d’entretien, je pose à mon interlocuteur des questions qui appellent des réponses courtes, empreintes de légèreté et d’émotion. Laëtitia s’est prêtée avec plaisir à l’exercice, nous révélant ainsi de nouvelles facettes de sa personnalité.

    Cite-moi 3 moments-clés de ta vie : mes enfants, mes voyages, mes amis, la création de ma boîte (ça fait 4 !). Si je ne l’avais pas créée, je n’en serais pas là aujourd’hui, dans ma vie personnelle et professionnelle. C’est le point-phare, la création de ma boîte. J’ai tellement donné et j’ai tellement reçu ! J’ai grandi. C’est très riche.

    Ta plus grande joie ? Je sépare vraiment le pro du perso… mais finalement ça se rejoint. Ce sont mes bébés : ma boîte pour le côté professionnel et mes enfants pour le côté personnel.

    Ta plus grande réalisation ? Si je dois faire un choix quant à mes bébés, ce sont mes enfants (rires).

    Ton seul regret ? Celui de ne pas parler anglais (rires). Je ne parle que le français et j’apprends la darija où je me dépatouille. L’anglais je sais juste un peu le lire.

    3 objets qui t’accompagnent quotidiennement ? Ma montre, mon téléphone et mes ongles. C’est con car ils sont sur moi, mais mes ongles sont faits ! Ou défaits quand ils sont abîmés.

    Une chose que l’on sait rarement sur toi : les inconnus, les gens qui ne me connaissent pas, ne me croient pas quand je leur dit que je suis timide (non ce n’est pas possible ce n’est pas toi !). J’ai jamais dragué un mec de ma vie ! Jamais (rires)

    Une citation comme boussole ? « Le positif attire le positif » (rires)

    Qu’est-ce qui te ressource ? En France c’est le partage avec les humains, mes amis, les gens de réseaux. Au Maroc c’est de vivre le Carpe Diem, ça c’est waouh !

    Qu’est-ce qui te donne ta force ? En fait, je trouve toujours du positif dans tout ce qui se passe. Je trouve que la vie est géniale. Donc j’y vais !

    Quelle est ta passion ? Les voyages, je kiffe les voyages.

    La musique qui te donne la pêche ? La musique qui me fait vibrer, qui me fait me lever, c’est le zouk antillais. Alors ça…

    Si tu étais une artiste ? Mes lectures tournent autour du développement personnel, ou du fantasy. Pareil pour les films : les dragons, les sorcières… Je n’ai pas de série culte.

    Un vœu ? J’y ai déjà pensé plein de fois : mon souhait c’est de pouvoir faire autant de souhaits que je veux (éclat de rires).

    Pour quelle cause milites-tu ou serais-tu prête à militer ? Je me sens très proche des femmes en difficulté ou des enfants.

    Si tu pouvais manger la même chose pendant un mois, que choisirais-tu ? Une seule chose ou une seule catégorie ? Les fruits je ne m’en lasse pas.

    Un rituel du matin ? Au Maroc, je lève mon nez et je vois ce ciel bleu, et ça c’est génial. Ici je me lève et j’allume mon ordi.

    Que signifie un travail qui a du sens ? Un travail qui ne soit pas alimentaire, mais un travail qui te nourrit, dans lequel tu vas te construire, prendre du plaisir. Un travail plaisir.

    Qu’est-ce que les clients apprécient chez toi ? On me dit toujours que j’ai le sourire, que j’inspire confiance. J’embarque les autres dans mon énergie. J’ai une clientèle de particuliers, une clientèle de professionnels, dans le relooking et dans l’événementiel, donc bien sûr je vais être soit plus posée, soit plus énergique, en fonction de la casquette que je vais adopter à ce moment-là. Globalement c’est ça : le sourire, la confiance, le dynamisme.

    Le son que tu aimes au travail : le silence.

    Aimerais-tu être un homme ? Ah non, quelle horreur. Une femme c’est le girly, la sensualité, la féminité. C’est ce que je kiffe. Tu n’as pas ça chez un homme. Un mec c’est un mec. Ceci dit j’adore les hommes, et j’aime l’homme (éclat de rires).

    Quel défaut détestes-tu chez les autres ? Je ne supporte pas quand les gens sont en retard. Quand ce sont mes ami.e.s, je vais en jouer. Quand elles arrivent, en transe : excuse-moi, excuse-moi ! Je m’en amuse.

    Le métier que tu regrettes de ne pas avoir exercé ? Je n’avais pas de métier de prédilection, et comme dans ma vie tout est arrivé de manière fluide… Je n’ai pas regretté de ne pas avoir exercé tel ou tel métier. Tout me va, tout ce que je fais aujourd’hui ça me convient.

    Une qualité qui compte à tes yeux : la communication, car c’est avec elle que tu résous absolument tout.

    Le compliment que tu aimes entendre : le fait qu’on ait jamais rencontré une femme comme moi ! On est tous uniques. Mon profil fait qu’on me dit, homme ou femme : « J’ai jamais rencontré une fille comme toi ! » (rires)

    Tes gestes écolos : je ne jette jamais rien, vêtements, déco ou autre, je cherche toujours à donner. Je ne suis pas pour acheter à tout prix. A partir du moment où tu as un jardin, c’est bien d’y intégrer un compost pour contribuer à la chaîne alimentaire. Au Maroc, je fais très attention, notamment avec mes amis, car là-bas ils jettent tout très facilement dans la nature. C’est niet avec moi ! Je ne suis pas pour jeter les restes d’un repas. Pas de gaspillage !

    Un lieu à privatiser ? Maintenant je peux répondre. Après avoir vécu ces moments fabuleux dans le désert : le désert, toute seule.

    De quelle génération te sens-tu la plus proche ? Je suis une femme-enfant, et j’adore laisser mon enfant sortir, donc il n’y a pas une génération, une tranche d’âge en fait. J’adore être une éternelle gamine. Je fais plein de jeux tout le temps. Mon fils me dit : « Mais Maman t’es une vraie gamine ! » (rires)

    Combien êtes-vous ? Vraiment principalement deux : cette femme et cet enfant.

    Qu’aimerais-tu qu’on dise de toi après ta disparition ? Qu’est-ce qu’on s’amusait bien avec elle !

    Que peut-on te souhaiter de mieux pour l’avenir ? De continuer à savourer le Carpe Diem. C’est ça, de continuer.

    Si tu pouvais vivre dans un pays étranger ? Alors ne sachant pas pourquoi je suis attirée autant que ça par le Maroc, il y a une chose qui est certaine : le Maroc est un pays où il y a absolument tout. La campagne, la mer, le sable orange, le désert de sable blanc. On a tous les univers, les paysages, avec une culture aussi très diversifiée entre les berbères, les arabes, les berbères du rif, les berbères Amazigh, les berbères Souss. Les vêtements. En France, on est tous habillés pareil. Là-bas, entre la ville et la campagne, c’est très riche.

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